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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-03-02 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Guy Rancourt
J’ai en tête une chanson,
Petite sœur, Sur mon pays. Dors Que j’écrive… J’ai vu ton corps Resplendissant de couleurs, Porté sur les anneaux des chaînes, Et je leur ai dis : Mon corps est là -bas. Mais ils ont bouclé la place du village. Nous étions petits, Les arbres étaient élevés Et tu étais encore plus belle que ma mère Et mon pays. D’où sont-ils venus? Et tes parents et les miens Avaient ceint les vignes De ronces et d’amour. Nous contemplons le monde À la hâte, Et nous ne voyons aucun être Pleurer un autre. Ton corps s’était abandonné, Et ma bouche S’amusait d’une goutte de miel Sur la boue de mes mains. J’ai en tête une chanson, Petite sœur, Sur mon pays. Dors, que je la grave, Tatouage sur ma peau. 1969 (Mahmoud Darwich, La terre nous est étroite et autres poèmes)
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