on meurt pendant ces nuits où la fenêtre ouverte laisse les pensées
souffler leur bise dans tous les pores
on meurt toujours en lisant des étagères vides
on fait des croix sur le dos des araignées
on s’endort dans un nid d’illusions et
on recueille les photon d’un tunnel
comme Hänsel et Gretel
on meurt dans la peau d’ours de nos ancêtres
on lutte jusqu’à la première borne kilométrique et puis
on rassemble les mains coupées et
on part pour l’amphi céleste
on visse les années dans le mur
on meurt à la naissance des cerfs
on vit la mort au cou
on tranche des rêves et
on les mange