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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2003-11-21 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Radu Herinean
Entre les oliviers
et les cyprès se perd la trace de mes rêves d’hier J’étais ici verre de vin dans une main Dans l’autre main le sable d’une arène dont les gradins me protégeaient du monde Le sol tremble quand la nuit affûte sa lame d’albâtre Crépuscule vacille la lumière et les bougies s’éteignent au chevet des mourants Alors l’histoire des hommes mugit comme une mer lointaine dans le sein des feuillages (… grappes de jeunes femmes offrent leurs nombrils aux rues acides cognent les pare-chocs flics sifflent, gesticulent, punissent et les touristes en coulée de boue bigarrée s’arrachent les lambeaux d’une âme vendue aux tambourins. De temps en temps levant les yeux vers le ciel jaune je me demande où est la beauté la neige est sale au somment des montagnes. Sais-tu qu’en assassinant la neige c’est ton âme que tu assassines ?) Je suis le vent Chargé de regrets inépuisables Le vent qui rit au bec de l’hirondelle évadée de la geôle des averses Le vent qui galope sur les névés hurle au fond des abîmes J’ai franchi la herse de la pluie me voici goutte coulant le long d'un long rayon de nuit vers ce berceau d’ombre et de lumière Écoute bien voici mon chant comme l’eau des jardins sonore et fuyante A jamais en partance.
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