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■ a învăța să dialoghezi cu sine sau cum să faci o breșă într-un zid interior
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-06-18 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Guy Rancourt
Ici où l’île émergea d’entre les mers,
Autel de pierre dont l’escarpement s’entasse, Ici Zarathoustra sous le ciel noir Allume son foyer des hauteurs – Signe de feu pour les marins égarés, Point d’interrogation pour qui connaît la réponse. Cette flamme aux volutes blêmes Vers les lointains glacés darde son désir, Vers les hauteurs toujours plus pures tord sa gorge, Serpent tout tendu d’impatience, Ce signe, je l’ai posé devant moi. Mon âme même est cette flamme, Insatiable de nouveaux horizons, Et plus haut, plus haut flambe son silencieux brasier. Qu’avait Zarathoustra à fuir les animaux et les hommes, À quitter soudain toute terre ferme? Il connaît déjà six solitudes, Mais la mer même n’était point pour lui assez solitaire, L’île le laissa aborder, sur la montagne il fut flamme. Vers une septième solitude Il lance l’hameçon chercheur par-dessus sa tête. Marins égarés! Ruines de vieilles étoiles, Et vous, mers de l’avenir! Cieux inexplorés! Vers tout solitaire je lance maintenant l’hameçon : Donnez réponse à l’impatience de la flamme, Péchez pour moi, pécheur des hautes montagnes, Ma septième et dernière solitude. (Friedrich Nietzsche, Dithyrambes pour Dionysos)
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